L’appel que Michael Jordan n’attendait plus : sa sœur révèle un secret sur la mort de leur père, 20 ans après

Cela faisait vingt ans. Vingt ans qu’il n’avait pas entendu cette voix. Vingt ans de silence. De rancœur. De vide. Michael Jordan, assis dans sa maison de Charlotte, venait de raccrocher après une énième réunion d’affaires. Sa vie, bien que comblée de succès, était devenue mécanique, réglée au millimètre. Et puis, ce soir-là, son téléphone vibra. Numéro inconnu. Il faillit ignorer l’appel. Mais quelque chose – un frisson, une intuition, un pressentiment – l’incita à décrocher.

— Michael ? C’est Iris…

Un frisson glacial le parcourut. Iris. Sa sœur. Celle qu’il n’avait pas vue depuis l’enterrement de leur père, James Jordan, assassiné en juillet 1993. Depuis ce jour funeste, la famille avait éclaté comme un miroir brisé. Trop de douleur, trop de non-dits. Iris était partie. Il ne savait ni où, ni pourquoi. Et voilà qu’elle l’appelait, deux décennies plus tard, avec une voix tremblante, chargée d’un mélange de peur, de regrets… et d’urgence.

— J’ai mis vingt ans à trouver le courage, Michael. Mais je ne peux plus me taire. Papa… sa mort… ce n’était pas ce qu’on croit.

Le cœur du plus grand basketteur de tous les temps manqua un battement. Pendant un instant, il se sentit redevenir ce garçon de 30 ans, en larmes, prostré, face au cercueil de son père, abattu dans sa voiture par deux adolescents, selon la version officielle. Mais ce que disait Iris allait bouleverser toutes ses certitudes.

— Papa avait découvert quelque chose, Michael. Quelque chose de très grave. Il en savait trop… Il voulait te protéger, toi, ta carrière. C’est pour ça qu’il est mort.

Michael ne répondit pas tout de suite. Il restait figé, la main crispée sur le téléphone, le regard vide. Iris poursuivit, sa voix à peine audible.

— Ce n’était pas un simple vol qui a mal tourné. Il avait des preuves. Sur des matchs truqués, des paris clandestins. Il avait tenté de te parler, mais tu étais déjà au sommet, intouchable. Alors il a gardé le secret. Il a enquêté seul. Et quelqu’un l’a fait taire.

Les mots résonnaient dans la tête de Michael comme des coups de tonnerre. Tout à coup, des souvenirs qu’il avait enfouis refaisaient surface. Des silences pesants de son père. Des lettres jamais envoyées. Des regards inquiets. Et cette intuition qu’il avait toujours eue, sans jamais l’avouer : quelque chose ne collait pas.

— Pourquoi maintenant, Iris ? Pourquoi après tout ce temps ?

— Parce que je n’ai plus peur. Et parce que quelqu’un m’a contactée, récemment. Quelqu’un qui sait des choses. Il veut te parler. Mais tu dois venir seul. Il y a des noms, Michael. Des gens puissants. Et si c’est vrai… ça va tout changer.

Ce soir-là, Michael Jordan ne dormit pas. Il passa la nuit dans son bureau, les yeux rivés sur une vieille photo de famille, posée sur l’étagère. Son père, lui, Iris, tout sourire. Une époque où rien ne semblait pouvoir les atteindre.

Mais désormais, les fantômes du passé étaient revenus. Et il allait devoir affronter une vérité qu’il n’était peut-être pas prêt à entendre.